Sur le vieillissement rapide de la population, les technologies d'IA révolutionnaires et la nécessité de les adopter rapidement

Les chutes en chiffres et comment changer ces statistiques



Chaque mois, Nobi invite un expert en AgeTech à partager son opinion sur des sujets pertinents dans le monde de l’AgeTech. 

Niels Coch, Responsable des États-Unis chez Nobi, donne le coup d’envoi.


#1

Niels Coch, Head of Nobi USA


Aux États-Unis, nous sommes confrontés à un problème de société épineux : le vieillissement de notre population. Selon les données de recensement les plus récentes, plus de 55.8 millions d’adultes de 65 ans et plus​ vivent aux États-Unis, soit environ 16,8 pour cent de la population totale du pays de l’Oncle Sam. Ce chiffre devrait atteindre22 pour cent d’ici 2050 – une augmentation considérable par rapport à 1950, où les personnes de 65 ans et plus représentaient seulement huit pour cent de la population.


Population: 65 and older
Source: America' s Health Ranking


Le vieillissement de la population des États-Unis fait augmenter la demande de soins et de personnel soignant, et ce dans un contexte déjà marqué par un manque criant de soignants qualifiés. Un problème encore exacerbé par la hausse des coûts des soins, et les dépenses en soins de santé spécifiquement liées aux chutes.​ 


Gros chiffres. Gros impact. Gros problème.


Si l’on regarde les chiffres et l’impact des chutes sur tout l’écosystème des soins de santé, l’ampleur du problème qui nous attend en l’absence d’intervention – et d’innovation – immédiate saute aux yeux.

Examinez ces statistiques et vous comprendrez aisément les répercussions importantes des chutes : 

  • Une étude de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a révélé que le coût des chutes grimpera à 240 milliards de dollars d’ici 2040.

  • D’après les CDC l’impact économique des chutes coûte chaque année plus de 50 milliards de dollars aux États-Unis et 29,4 milliards de dollars au Canada.

  • Selon l’OMS, les chutes sont actuellement la « deuxième cause de décès accidentels ou de décès par traumatisme involontaire dans le monde ».

  • On estime que chaque année, 684 000 personnes décèdent des suites d’une chute à travers le monde, les adultes de plus de 60 ans représentant la plus grande part de ces chutes mortelles.

  • Environ un tiers des personnes âgées de 65 ans et plus, et environ la moitié des personnes âgées de 80 ans et plus, tombent au moins une fois par an.

  • Selon les CDC, les chutes représentent 85 pour cent des hospitalisations liées à des lésions parmi les aînés et sont responsables de 95 pour cent des fractures de la hanche rencontrées dans cette tranche d’âge.

  • Vingt pour cent des chutes entraînant une hospitalisation résultent d’« immobilisations prolongées au sol » (des situations où une personne est incapable de se relever seule après une chute et reste allongée au sol pendant plus d’une heure). Des études ont montré que les immobilisations prolongées au sol doublent le taux de mortalité.

  • La moitié des personnes âgées immobilisées au sol pendant plus d’une heure décèdent dans les six mois des suites de complications liées à la chute.

Les chiffres ne mentent pas. Les chutes et le risque accru de chute constituent un sujet de préoccupation majeur pour les personnes âgées, ainsi que pour leurs proches et/ou leurs soignants.

L’inefficacité des systèmes d’appel infirmier classiques des maisons de repos et de soins  

En cas de chutes fréquentes à domicile, la personne âgée est souvent placée en maison de repos et de soins pour l’empêcher de tomber, ou du moins pour qu’une aide lui soit rapidement apportée en cas de chute. Mais en raison des pénuries de personnel, la disponibilité de l’aide est loin d’être parfaite. 


Quatre-vingts pour cent des victimes de chute sont incapables d’appeler à l’aide après une chute, d’où l’inefficacité des systèmes d’appel infirmier classiques. Les soignants ne peuvent être présents 24 heures sur 24 dans les chambres des résidents, et bon nombre d’aînés capables de se relever seuls après une chute choisissent, consciemment ou non, de ne pas signaler l’incident.

Pire encore, les rondes de nuit des soignants peuvent amener certains résidents, réveillés par l’intrusion, à sortir de leur lit et à tomber. Et si la chute survient après le départ du soignant, des heures peuvent s’écouler avant qu’elle soit détectée. Le système d’appel infirmier est tout simplement incapable de faire correctement face à ce risque, et la disponibilité actuelle d’une technologie de soutien s’avère elle aussi souvent défaillante.

Les alarmes personnelles ou les boutons de panique ne sont pas fiables

Environ 95 pour cent des personnes âgées qui vivent en autonomie chez elles disposent d’un bouton d’alarme. Et pourtant, dans 80 pour cent des cas de chute à domicile, les boutons de panique portables classiques n’entraînent pas une aide, car ils dépendent d’une action humaine incontrôlable. Les personnes âgées n’utilisent pas ce bouton correctement dans une situation d’urgence ; elles oublient de le porter ou ne sont pas toujours capables de déclencher l’alarme dans la panique. Ces appareils reposent trop souvent sur des procédures que nos aînés refusent simplement d’adopter, parce qu’elles sont trop stigmatisantes ou trop compliquées.

De plus, cette approche est fondée sur l’hypothèse que les personnes tomberont tôt ou tard. Elle porte sur la « détection des chutes », et non sur la « prévention des chutes ». Or, cette dernière mériterait beaucoup plus d’attention. En misant sur la prévention des chutes, nous limitons en effet la nécessité de la détection. Une approche préventive est possible en combinant une formation, un meilleur éclairage et un soutien physique, ainsi qu’une technologie qui puisse s’adapter aux comportements des personnes âgées, et qui nécessite peu d’actions, voire aucune action, de leur part.

La technologie innovante peut contribuer à résoudre le problème

Le vieillissement de notre population exerce une pression colossale sur le personnel de soins. Sans parler du fait que les chutes et leurs conséquences continueront de représenter une grande partie des coûts de soins de santé « évitables », à moins bien sûr que nous changions le paradigme.

La technologie, pour autant qu’elle soit conçue et appliquée correctement, est le seul moyen de remédier à ce problème. Pas en tant qu’outil impersonnel, ni en remplacement des soignants et autres aidants, mais simplement dans un rôle de soutien.

Chez Nobi, nous réinventons l’approche de la prévention et de la détection des chutes en devenant un partenaire qui aide le personnel à prodiguer les soins dont les personnes âgées ont besoin – et qu’elles méritent. Nos Nobi Smart Lamps allient design élégant et technologie IA de pointe pour offrir plus qu’un simple éclairage. Elles sont fabriquées avec soin pour anticiper et répondre aux besoins des personnes âgées, en créant un environnement qui fait la part belle à la sécurité et à l’autonomie.

Les projets antérieurs montrent comment Nobi renverse le paradigme. Les lampes intelligentes de Nobi :

  • réduisent le nombre de chutes de 82 pour cent ;
  • détectent automatiquement 100 pour cent des chutes sans nécessiter d’action ; et 
  • permettent aux soignants de venir en aide à la personne au moins 12 fois plus rapidement.

Visitez-nous à LeadingAge

Les innovations dans le domaine de l'AgeTechne manquent pas et prennent diverses formes. La technologie peut faire une différence fondamentale, moyennant une action décisive et une collaboration étroite de l’ensemble des acteurs investis dans les soins aux personnes âgées et la protection de notre population vieillissante. 

Planifiez votre rencontre avec nos experts AgeTech

Étiquettes